Disons simplement que le magnétisme est une pratique énergétique, par imposition des mains, sans aucune manipulation, qui permet le rééquilibrage de la circulation énergétique dans le corps et stimule ses capacités d’auto-guérison.

Attention, je vous rappelle que cette pratique ne peut se substituer à des traitements médicaux quels qu'ils soient.

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Pour ceux qui doutent ou souhaitent aller au-delà de cette définition succincte, voici quelques compléments d’information.

Recherches contemporaines sur le magnétisme

L’électricité et le magnétisme sont aux fondements de la médecine, ancienne et moderne. Les impulsions électriques des stimulateurs cardiaques régularisent les battements de cœur de dizaines de milliers de patients cardiaques. Les dispositifs électromagnétiques tels que IRM, EEG et ECG permettent aux médecins d’examiner l’intérieur des corps des patients. Les effets des décharges électriques étaient observés par les Grecs et les Romains il y a plus de deux mille ans ». « Depuis près de 5000 ans, la médecine orientale, à travers l’acupuncture, soigne en utilisant les méridiens électromagnétiques qui parcourent notre corps. Les anciens praticiens avaient découvert ces méridiens grâce à leur sensibilité et leur sens de l’observation. Depuis, leur existence a été prouvée.

L’énergie électromagnétique est fondamentale pour les organismes vivants. Toutefois, les premières études scientifiques qui ont établit les bienfaits de l’électromagnétisme remontent aux années 60. C’est le Dr Robert Becker qui démontra le premier une amélioration de la régénération des cellules après stimulation par un courant électrique. Il fut alors démontré que cela pouvait réduire le temps nécessaire aux fractures osseuses pour guérir.

En 1960, le Pr Yves Rocard, Membre du Comité de l'Énergie Atomique (C.E.A.) du CNRS, dirigeant pendant vingt-huit ans le laboratoire de physique de l'École normale supérieure, étudiait le magnétisme humain. Dans son ouvrage « Le signal du sourcier », il décrit les expériences auxquelles il s'est livré et démontre l'existence du magnétisme humain. Pendant une vingtaine d’années en il s’intéresse aux sourciers et aux magnétiseurs, sujets peu honorables, qui lui ont valu de ne pas être élu à l’Académie des Sciences... Pourtant, ses travaux l’amènent à découvrir des cristaux de magnétite (minéral noir formé d’oxyde de fer) disséminés dans des zones particulières du corps humain : arcades sourcilières, nuque, coudes, lombaires, genoux, talons et gros orteils. Il décèle un dernier endroit, uniquement dans les mains de certaines personnes, les magnétiseurs. Avec des moyens à la pointe de la technologie, ses recherches montrent que les magnétiseurs possèdent une quantité remarquable de ferromagnétite dans les mains et une concentration de silicium dans le cerveau. Les particules de magnétites sont les plus petits aimants existant dans la nature. La magnétite qu’un magnétiseur a dans les mains provoque le même effet qu’un petit aimant, comme par exemple un affaiblissement notable du champ magnétique terrestre local d’environ 0,15 mG (milliGauss).

En 1970, le lauréat du Prix Nobel Albert Szent-Györgyi a rappelé aux scientifiques que « les molécules n’ont pas à se toucher les unes les autres pour interagir. L’énergie peut circuler à travers […] le champ électromagnétique ».

En 1974, le médecin autrichien Reinhold Voll établit une relation entre les pathologies et leur impact sur le rayonnement électrophotographié des malades. Il réussit également à mettre en évidence les circuits des méridiens d'acupuncture.

En 1978 (lors du premier symposium sur la bio-énergétique), Georges Hadjo, photographe français concepteur d'appareillages spéciaux pour l'enregistrement visuel des énergies, membre du Groupe inter-universitaire d'étude des champs biologiques, présente l'électrophotonique. Il s’agit d’une technique fine d'électrographie permettant de voir le rayonnement d'une feuille dans son intégralité alors que celle-ci a été amputée d'une partie avant d'être photographiée : la feuille conserve la mémoire de son rayonnement avant amputation, c'est l'effet fantôme. Il est communément admis chez l’humain.

En 1992, il est découvert qu’il y a également de la magnétite dans le cerveau humain, comme dans celui d’un certain nombre d’animaux.
Des scientifiques ont mis en évidence depuis longtemps qu’avec sa structure hélicoïdale, l’A.D.N. se comporte comme une bobine conductrice, capable de capter ou de générer des courants électromagnétiques. Par ailleurs, « les informations affluent en permanence à travers notre corps sous la forme de courants électromagnétiques, propagées par des gaines de tissu conjonctif qui entourent chaque organe de notre corps et par le tissu conjonctif qui entoure et relie toutes les autres structures. (…) Il existe de nombreuses variétés d’activités électromagnétiques engendrées par nos cellules, ainsi que des champs électromagnétiques venant de l’environnement extérieur et affectant notre corps. De récentes expériences ont montré que les champs électromagnétiques générés par les mains des guérisseurs présentent les mêmes fréquences que celles employées par des appareils électromagnétiques de soin. (…) Les deux types de générateurs de champs électromagnétiques, le mécanique et l’humain, peuvent produire des champs ayant des propriétés épigénétiques, c’est-à-dire d’influencer l’expression de nos gènes, parfois en quelques secondes… » (Le génie dans vos gènes, Dawson Church, 2013).

Tout ce qui a forme dégage de l'énergie et émet des ondes qui agissent sur nous dans notre globalité. Pour exemple, la lumière, le son, la pensée, l'intention, l'objet sont émetteurs d'ondes. Ils nous traversent et interagissent avec nos corps et pensées, que nous en soyons conscients ou non. Nous sommes en permanence sous l'influence harmonieuse ou disharmonieuse de ces énergies. De même, nous sommes également des émetteurs d'ondes harmonieuses ou disharmonieuses.

Utilisons toutes les techniques à notre disposition pour influencer positivement le fonctionnement de chacune de nos cellules, donc de nos organes, de notre corps et de notre esprit dans leur ensemble.

Un peu d’histoire

Les premières traces du magnétisme en tant que pratique thérapeutique remontent à 1600 ans avant J.C.. C’est l’égyptologue Ebers qui découvrit en 1873, au cours de fouilles à Louxor, un papyrus datant du règne du pharaon Aménophis 1er sur lequel des hiéroglyphes indiquaient notamment : « Pose ta main sur la douleur et dis très fort que la douleur s’en aille », référence à la pratique du magnétisme tout comme à l’autosuggestion et la pensée positive (autres pratiques thérapeutiques qui ont fait depuis l’objet d’études scientifiques probantes).
Plusieurs écrits d'Hérodote, de Diodore de Sicile, de Strabon, Arnobe, Celse, Jamblique, rapportent la place importante du magnétisme dans l’Egypte ancienne. Ils font référence à des personnes ayant la faculté de soigner aux moyens de passe, d'impositions des mains et d'insufflations.

Au Moyen-âge, les rois de France, d’Angleterre, de Hongrie, d’Espagne, … étaient reconnus comme ayant reçu le don de guérisseur magnétiseur et de pouvoir guérir par contact de la main, on parlait du pouvoir de guérison par « la main royale ». La tradition était que le jour de leur sacre ils imposent leurs mains sur des centaines de malades pour accélérer leur guérison. Cet usage datant de Philippe 1 (1060 /1108) se perpétua jusqu’à Charles X en 1825 certains rois comme Saint-Louis ajoutaient des signes de croix sur la partie malade. Les rois n’avaient pas le monopole de ce don, parfois reçu à la naissance ou transmis de génération en génération.

Paracelse (1493-1541), médecin visionnaire, alchimiste magnétiseur suisse propose une notion nouvelle, prémices du magnétisme : les métaux, les pierres, les racines, les herbes et tous les fruits sont riches de leur propre vie qui est celle du fluide universel que nous pourrions comparer à l’ombre que projette un objet sur un mur, il s’agit de l’aura. Ce rayonnement magnétique ne sera photographié qu’à partir de 1939 grâce à la découverte de l’électrographie par un électricien russe, Semyon Kirlian. Il faudra attendre près de deux cent ans pour que les travaux sur le magnétisme progressent.

C’est au médecin allemand Franz Anton Mesmer (1734-1815) que l’on doit la naissance du magnétisme moderne. Mesmer exerça à Vienne en Bavière, puis à Paris, dès 1778. Dans sa thèse de Doctorat De l'influence des planètes sur le corps humain, en 1766, il s’appuie sur les travaux sur le magnétisme du médecin suisse Paracelse, du médecin belge Jan Baptist van Helmont (Le traitement magnétique des plaies, 1621), du médecin écossais William Maxwell (De Medicina Magnetica, 1679), du jésuite allemand Athanasius Kircher et de Ferdinand Santanelli (Geheime Philosophie oder magish-magnetische Heilkunde, 1723). Le corps fonctionne grâce à cette énergie électromagnétique dont les polarités (Yin et Yang, féminine et masculine, tellurique et cosmique) baignent l'Univers tout entier et toutes ses manifestations (minéral, végétal, animal, humain, structure atomique...), à des niveaux vibratoires différents. Mesmer souligne l’analogie entre le corps humain et l’aimant : un côté est positif, l’autre côté est négatif. Il reconnaît que les pôles de sens contraire calment tandis que les pôles de même signe excitent. Pour soigner, il se sert donc d’aimants qu’ils posent sur les corps des malades.

« En 1779, il publie son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal de 88 pages, suivi de ses 27 célèbres Propositions décrivant sa théorie.

Les thèses principales de Mesmer sont :

  • un fluide physique subtil emplit l'univers, servant d'intermédiaire entre l'homme, la terre et les corps célestes, et entre les hommes eux-mêmes ;
  • la maladie résulte d'une mauvaise répartition de ce fluide dans le corps humain et la guérison revient à restaurer cet équilibre perdu ;
  • grâce à des techniques, ce fluide est susceptible d'être canalisé, emmagasiné et transmis à d'autres personnes, provoquant des « crises » chez les malades pour les guérir. (Source : Wikipedia)

Plus tard, Mesmer publiera un Précis historique des faits relatifs au magnétisme animal, 1781. Le succès de ses résultats thérapeutiques suscite des jalousies. Bientôt, Paris se divise entre ceux qui pensent que Mesmer est un charlatan qui fut forcé de fuir Vienne et ceux, dont certains de ses patients riches et influents, qui pensent qu'il a fait une grande découverte.

En 1826, l’Académie de Médecine désigne une douzaine de ses membres pour enquêter sur l’action du magnétisme. Après 5 ans d'investigations, ils constituent un imposant dossier et statuent unanimement sur l’efficacité curative du magnétisme. Certains proposent que des recherches complémentaires soient conduites et suggèrent que « ... moyen thérapeutique, le magnétisme devrait trouver sa place dans le cadre des connaissances médicales et par conséquent, les médecins seuls devraient en faire ou en surveiller l’emploi, ainsi que cela se pratique dans les pays du nord ». Dès lors que ce rapport est enterré, les magnétiseurs deviennent illégaux, jouissant d’une tolérance relative. Par ailleurs, certains magnétiseurs ont jeté la suspicion du grand public sur le magnétisme par des pratiques douteuses et un manque d'éthique. C'est pourquoi, en 1951, a été créé un Groupement National pour l'Organisation des Médecines Alternatives GNOMA, permettant de convaincre les pouvoirs publics de l'efficacité des méthodes alternatives et particulièrement le magnétisme. Il s'est doté d'un code de déontologie et d'une charte déposée à l'INPI sous la référence 167917-300603, garantie d'une conduite éthique de chaque praticien.

Grâce aux recherches contemporaines sur le magnétisme le poids des preuves scientifiques concernant le rôle de l’électromagnétisme en biologie est en train de bouleverser les préjugés et le siècle de méfiance engendré par ce rapport.

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