Le microbiote, qu’est-ce que c’est? 

Notre microbiote, aussi appelé flore intestinale correspond à l’ensemble des micro-organismes qui colonisent le tube digestif. Il est peuplé de plus de 100 000 milliards de micro-organismes. C’est 10 fois plus que le nombre de cellules du corps. Installé au creux de notre ventre, il se nourrit de tout ce que l’on mange.
Il absorbe puis évacue les déchets et toxines de notre organisme. Il est malheureusement contaminé par la pollution, les métaux lourds, le stress, les médicaments ou encore les aliments transformés.
C’est seulement depuis une quinzaine d’année que le rôle majeur de notre microbiote (flore intestinale) dans de nombreuses fonctions de notre organisme a été révélé par les scientifiques. Peu de médecins ont donc eu la chance d’être formés pendant leurs études universitaires à ce rôle majeur mais aussi à l’impact des traitements médicaux sur le flore intestinale de leurs patients. 

Aujourd’hui, on considère le microbiote comme un organe à part entière. Il pèse le poids de notre cerveau, environ 1,5 à 2 kg et travaille comme le foie, le cœur, le cerveau pour notre santé. Il n’est pas composé de cellules humaines, uniquement de corps étrangers : bactéries, levures et même virus. 

Une activité 24h/24 pour :

    • Dégrader les aliments consommés. Les bactéries traitent les aliments que notre système digestif n’a pas été capable de décomposer. C’est grâce à leur intervention en « fin de parcours » que nos cellules intestinales sont capables d’assimiler certains nutriments. 
    • Synthétiser les vitamines. Ce sont les bactéries qui savent produire de la vitamine K, vitamine B12, thiamine (vitamine B1) et riboflavine (vitamine B2). 
    • Protéger notre tube digestif de la colonisation par des bactéries nocives. C’est « l’effet barrière ». Le microbiote sait aussi dégrader des toxines. 
    • Assurer l’équilibre de notre système immunitaire dont 80% des cellules sont logées dans notre intestin
    • Fournir le carburant nécessaire au bon fonctionnement de notre côlon 
    • Nous apporter un bon moral, nous préserver de la dépression, optimiser notre résistance au stress et la qualité de notre sommeil.  Il produit 95 % de la sérotonine, hormone de la bonne humeur, contre 5% par le cerveau ; mais aussi de la noradrénaline impliquée dans l'attention, l’apprentissage, les émotions et le sommeil ; le GABA, l’acide gamma-aminobutyrique qui favorise le calme et la relaxation ; de l’acétylcholine, messager chimique de la mémoire  

Une interaction permanente entre le cerveau et l’intestin

Une connexion bidirectionnelle entre les 200 000 neurones logés dans notre ventre et ceux de notre cerveau se fait via le système nerveux autonome, nous valant certaines expressions telles que « avoir le ventre noué, des papillons dans l’estomac », « se mettre la rate au court-bouillon », « se faire de la bile », « être pris aux tripes », « avoir la peur au ventre »… 
Le microbiote intestinal prend part également à ce mystérieux dialogue, par les voies sanguines et nerveuses via la sécrétion et libération de certaines molécules. 

Microbiote déséquilibré : aïe aïe aïe !

Selon de nombreuses études, plus de 100 maladies et problèmes de santé seraient liés à un déséquilibre de votre microbiote (voir références ci-dessous), telles que : 
    • Certains troubles psychiques fréquemment rencontrés comme le stress, l’anxiété, les troubles du sommeil, la dépression. Il joue un rôle dans de nombreuses maladies neurologiques et psychiatriques;
    • Des maladies digestives chroniques comme la constipation, la maladie cœliaque, la perméabilité intestinale, le syndrome du côlon irritable, la maladie de Crohn ; 
    • Des maladies inflammatoires y compris les allergies ou l’asthme ; 
    • Des maladies liées au métabolisme comme le diabète (y compris de type 2), l’hypertension, l’obésité ; 
    • Des maladies de la peau comme l’acné, l’eczéma, les dermatites, l’herpès, le psoriasis ; 
    • Des maladies infectieuses comme les diarrhées, rhume, grippe, gastro, infections au clostridium difficile ou à H. pylori ; 
    • Des cancers, en particulier celui du côlon ;
    • Des maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson. Une étude clinique publiée fin 2016 et menée sur 60 patients âgés de 60 à 95 ans atteints de la maladie d’Alzheimer a pu montrer que le renforcement du microbiote intestinal des patients par une supplémentation en probiotiques (Lactobacillus et Bifidobacterium) permettait d’améliorer leurs fonctions cognitives. 
    • L’autisme 
    • L’arthrose : pas uniquement de l’usure par le poids par exemple mais aussi provoqué par la dysbiose (un microbiote mal régulé, mal équilibré peut entraîner la maladie de l’os)

Les ennemis de notre microbiote

La plupart des déséquilibres du microbiote et l’augmentation de certaines pathologies s’expliquent par les bouleversements de notre mode de vie :
    • Une trop forte consommation de sucres qui provoque une inflammation de notre tube digestif 
    • Les aliments transformés : les conservateurs qu’ils contiennent détruisent la microflore saine et nourrissent les mauvaises bactéries et autres levures 
    • L’eau chlorée : le chlore contenu dans l’eau du robinet permet de tuer les germes nuisibles qu’elle peut contenir. Mais, de la même manière, il s’attaque aussi directement à votre flore intestinale, sans faire le tri entre bonnes et mauvaises bactéries 
    • Le stress : il génère une modification de la composition du microbiote 
    • La pollution : détruit certaines bactéries et entretient le développement de bactéries pathogènes (à l’instar des « bonnes » bactéries)
    • Les métaux lourds : le cuivre ou le zinc (contenus en quantité importante dans les poissons de la fin de la chaîne alimentaire : saumon, thon), transforment certaines bonnes bactéries en bactéries pathogènes 
    • Les médicaments tels que les médicaments anti-reflux ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (IPP-inhibiteurs de la pompe à protons, ibuprofène, aspirine) qui abîment le revêtement muqueux de l’intestin et donc le microbiote 
    • Les antibiotiques : ils attaquent les bactéries quelle que soit leur nature. Hélàs ils sont présents partout : dans notre médication mais aussi dans la nourriture que nous consommons (viande et poissons sont chargés en traitements antibiotiques). 

Pour préserver un microbiote sain il faudrait éliminer tous ces facteurs. C’est aujourd’hui mission impossible dans notre culture quand on sait que même les aliments et produits labellisés bio comportent des traces de polluants. 
Et, même si vous évitez au maximum tous ces facteurs nocifs pour votre microbiote, cela ne suffira pas à restaurer une flore intestinale saine qui protégera votre santé
En modifiant notre alimentation, en se libérant du stress (magnétisme, cohérence cardiaque, EFT, …), mais aussi en consommant des compléments alimentaires riches en pro-biotiques et en pré-biotiques (indispensables pour nourrir les premiers), vous pouvez obtenir rapidement des résultats et améliorer votre état de santé général.

Article inspiré par les publications Nouvelle Page Santé du 26 janvier 2020 et Pileje.fr

Pour aller plus loin : 
« L’intestin, le second cerveau », sur le site d’Arte. Des États-Unis à la Chine en passant par la France, ce documentaire, nourri d'interviews et d'infographies éclairantes, passe en revue les recherches les plus récentes menées sur l’intestin, notre deuxième et intrigant cerveau.

Références
  1. Dans Le charme discret de l’intestin, Giulia Enders, jeune médecin allemande, nous révèle sa découverte du lien entre le cerveau et l’intestin.
  2. Voinot F. Axe cerveau-intestin et contrôle de la prise alimentaire : exemple d’altérations chez un modèle animal de schizophrénie. 2012.
  3. Lozupone CA, Stombaugh JI, Gordon JI, et al. Diversity, stability and resilience of the human gut microbiota. Nature. 2012;489(7415):220-30.
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  5. Jaglin M. Axe intestin-cerveau : effets de la production d’indole par le microbiote intestinal sur le système nerveux central. PhD Thesis, Paris-Sud University, 2013
  6. Crumeyrolle-Arias M, Jaglin M, Bruneau A, et al. Absence of the gut microbiota enhances anxiety-like behavior and neuroendocrine response to acute stress in rats. Psychoneuroendocrinology. 2014;42:207-17.
  7. Bravo JA, Forsythe P, Chew MV, et al. Ingestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve. PNAS. 2011;108(38):16050-16055
  8. Dinan TG, Cryan F. Melancholic microbes: a link between gut microbiota and depression ? Neurogastroenterol Motil.2013;25(9): 713–9.
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  16. Hill JM, Lukiw WJ. Microbial-generated amyloids and Alzheimer’s disease (AD). Front Aging Neurosci. 2015;7:9.

Les solutions en micro-nutrition que nous vous proposons

Prendre soin de son microbiote

Nous pouvons vous proposer un complement qui favorise une flore intestinale saine et facilite la digestion. Renforce les défenses immunitaires grâce à sa fonction antyoxydante.

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Très bonne tolérance, même dans le cas d’un système gastro-intestinal sensible.

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